Dans cet article, je vais vous donner mon avis sur Wecandoo, qui propose des ateliers, partout en France. J’ai réservé un atelier, pour vous donner mon retour d’expérience honnête. Leur but ? Rendre l’artisanat accessible à tous, apprendre des techniques, organiser des rencontres entre artisans et particuliers et libérer la créativité de chacun. Les ateliers sont accessibles à tous, enfants et adultes. Et les savoir-faire proposés sont très nombreux. On y trouve bien entendu des valeurs sûres : cuisine, œnologie, poterie, cosmétique, bijoux, textile et mode… Mais on peut aller à la découverte de techniques moins connues : travail du cuir ou du bois, création de couteaux, de néon ou de vitrail, fabrication de lampe, hache ou même de planche de street ou de longboard. À peu près tout est envisageable. Mon avis sur Wecandoo : l’inscription Lorsque vous recevez un bon cadeau, vous vous rendez sur le site pour choisir votre atelier : un code, un email et c’est parti ! Bien sûr, il est possible de choisir et de réserver directement sur le site. Le choix est vaste, il y a plus de 900 artisans ! Chaque atelier possède une fiche descriptive très complète, avec le lieu, les composantes de l’atelier, la durée, le déroulement, les infos pratiques, le prix et les dates. On y trouve aussi plein d’information sur l’artisan : sa spécialité mais aussi son parcours. Une fois inscrit, on reçoit un email de confirmation, puis des rappels réguliers à l’approche de l’atelier. Toutes les informations pratiques y sont reprises, c’est très rassurant. L’atelier que j’ai choisi : la vannerie Pour écrire cet avis sur Wecandoo, j’ai donc choisi de réaliser un atelier de vannerie. Un samedi matin, je me suis donc rendue chez Marie pour un atelier d’une durée de 5h à la découverte de la vannerie. Autant dire une grande première pour moi. Marie nous reçoit chez elle, dans son salon. L’atelier est prévu pour 6 personnes mais nous serons 7. Pas de souci, on tient, la pièce est grande. L’accueil est simple et chaleureux. Marie aurait pu s’établir au sous-sol de sa maison et avoir un atelier à elle, mais elle aurait malgré tout continuer à travailler ici, dans cette grande pièce vitrée, au cœur de la vie de sa famille. Je la comprends. Sa maison est emplie de ses créations, partout des plantes et des vanneries. Ce matin, donc, nous sommes 7 : quatre personnes qui vont réaliser un nichoir, une personne qui créée une corbeille et deux autres qui fabriquent une tontine (structure permettant de supporter les plantes grimpantes). Nous ne sommes que des femmes, l’ambiance est détendue ; d’emblée, Marie tutoie chacune et offre le café ou le thé. La première heure est consacrée à la mise en route. Marie nous explique les bases de la vannerie, en même temps qu’elle prépare les fonds des nichoirs (nous pourrions le faire, mais ce serait très long en tant que débutant). Les brins d’osier que nous allons tresser pour la corbeille et le nichoir sont âgés d’un an ; elle les a fait tremper dans l’eau pendant un mois, en faisant bien attention à éviter le pourrissement. L’osier vient de Touraine, il est vendu par bottes contenant des brins de même taille. Il existe des osiers de différentes variétés et de plusieurs couleurs. Le haut d’un brin se nomme une cime, le bas un pied. Marie installe chaque atelier, assiste les débutantes, montrent les mouvements. Elle commence par l’atelier le plus « volumineux » (la tontine) puis celui qui dure le moins longtemps (la corbeille). Enfin, c’est à notre tour pour le nichoir. Nous sommes très attentives. Le tressage du nichoir demande un peu de technique et la maîtrise du mouvement un peu d’entraînement. J’effectue mes premiers tours, montre mon œuvre à Marie et… je recommence. Pas assez serré, donc pas assez solide et selon ce que je veux en faire (un nichoir ou une mangeoire), les graines pourraient passer à travers. Je défais et je recommence. Méthodiquement. En serrant bien. Marie est très bienveillante, elle explique, montre et remontre les gestes, passe de l’une à l’autre. Si on se trompe, ce n’est jamais notre faute, c’est elle qui a mal expliqué ! C’est à la fois hyper motivant et très charmant. Peu à peu, le nichoir commence à prendre forme. Mes doigts et mon cerveau ont compris la technique, ça monte vite. C’est à la fois très relaxant et dépaysant. Chacune travaille à son rythme, sans pression. Le temps est bien géré. Sur un atelier d’une durée de 5h, la pause repas est incluse (chacun apporte son propre déjeuner) et permet donc de moduler la durée de création. À chaque nouvelle étape de la création du nichoir, Marie vient donner de précieux conseils, remontre la technique, encourage, félicite. Les heures défilent toutes seules. Au cours du tressage, Marie nous fait changer de couleur de brin, ça donne un très joli rendu visuel au nichoir. Puis, à la fin, elle me guide sur la façon de fermer le nichoir et attache une jolie corde en lin comme attache. Le rendu est magnifique. Marie nous donne des recommandations pour entretenir et faire durer nos créations, d’autant plus si elle est exposée à l’extérieur. Pour vous donner mon avis sur Wecandoo et cet atelier, j’avoue que je suis si contente de mon nichoir que je pense plutôt le garder à l’intérieur, soit en y glissant une orchidée soit réquisitionnée par ma fille pour y faire jouer ses personnages. Je repars chez moi avec plein de connaissances sur la vannerie, l’envie d’en savoir davantage et la fierté d’avoir réaliser un magnifique nichoir. J’ai passé un moment de détente et de créativité très dépaysant. Marie avec mon nichoir, dans son jardin, devant une cabane en osier, bien sûr !