Exploratology est une box de lecture qui se décline en deux formules: « plaisir de lecture » (qui propose un livre par mois) et « bonheur de lecture » (qui en propose deux). Je reçois la seconde version. En plus du.es livre.s, le lecteur reçoit des goodies: papeterie, thé, surprises de créateurs. La box « Bonheur de lecture » du mois de septembre contient les produits suivants: Le papillon/ Andrus Kivirahk La rivière pourquoi/ David James Duncan (Bonheur de lecture) Carte « oiseau » – 17:30 Thé en vrac « Enchanted by love » – Moments Nederlands Préparation pour chocolat chaud – Pip’s real hot chocolate Préparation pour boisson aux framboises – Bragulat Deux sachets de thé camomille et vanille-fraise – Elixir Un sachet de pop-corns au citron – Retro corn Sachet de biscuits à la noix de coco – Tulipans (Bonheur de lecture) Les romans Le papillon/ Andrus Kivirahk, éditions Le Tripode Avec ce premier livre, je découvre la maison d’édition Le Tripode qui propose des ouvrages variés: romans, poésie, ouvrages érotiques… Plusieurs livres de l’auteur sont sortis dans cette édition, toujours avec un grand soin apporté à l’illustration de couverture. Ce dernier est un romancier estonien renommé, qui a gagné de nombreux prix littéraires, dans ce pays comme à l’étranger. L’action se passe au début du siècle. Le narrateur, August Michelson, nous apprend d’emblée qu’il est décédé (original comme entrée en matière!) et qu’il va nous relater l’histoire du théâtre dont il a été membre: l’Estonia. Il l’annonce très vite: son récit ne sera pas réel: « je ne me soucie pas trop de la vérité, qui m’ennuie et ne vaut pas la peine qu’on la mette par écrit (…) je persiste: du mensonge, toujours du mensonge, même si le mien se pare d’un col de vérité, comme le vison dont on orne son manteau » (p66-67). Ainsi va ce récit, loufoque et surnaturel, où les personnages se transforment en diables, lutins, géants… et traversent en riant les périodes noires de l’histoire de l’Estonie, de la guerre d’indépendance (1920) jusqu’à la seconde guerre mondiale. Le « papillon » symbolise l’Estonia et la femme du narrateur, Erika: deux entités qui, à l’instar de l’insecte, symbolisent la beauté mais aussi la fragilité, puisqu’ils sont tous deux – nous l’apprenons dès le début – destinés à s’éteindre… J’ai apprécié ce récit, que j’ai trouvé à la fois drôle et, par moments, beaucoup plus incisif. Il m’a fait penser au film Big Fish de Tim Burton: ces deux oeuvres ont en commun le souhait d’apporter une note surnaturelle à un quotidien trop banal ou difficile à vivre. Si j’ai juste un regret à formuler, ce serait l’absence de notes explicatives de la part de l’éditeur. Ainsi, quand, au début du roman, le narrateur évoque les changements de noms des personnages à l’issue de « l’époque de Pätz et de l’indépendance« , le lecteur français,lui, ignore de quoi il s’agit. A la fin du roman, cette fois, il est fait référence à la pièce Le Roi de la colline des Brumes, dont on pressent l’importance mais dont je n’ai pas trouvé le nom de l’auteur – s’agit-il d’une oeuvre réelle seulement? Bref, des notes explicatives seraient bienvenues. La rivière pourquoi/ David James Duncan, éditions Monsieur Toussaint Louverture Gus Orvison est, comme ses parents, un passionné de pêche. Tout juste adulte, il décide de quitter sa famille haute en couleur pour s’adonner tout entier à son loisir et s’installe dans une cabane, à côté d’une rivière qu’il appelle « Tamanawis ». Confronté à l’expérience de la solitude, il rencontre des personnages extraordinaires – d’abord un cadavre, qui le renvoie à l’expérience de la mort, mais aussi un pêcheur philosophe, une sirène… Autant d’occasions de se questionner, doucement, sur le sens de la vie. Ce roman est très particulier, à la fois drôle et profond, très décalé. A titre personnel, j’ai été gênée par la première partie – celle qui se situe avant le déménagement du narrateur – en raison de nombreuses listes et de considérations techniques sur la pêche. Mais cela est moins présent ensuite. Le style est rapide et franc. Le roman est proposé par la maison d’éditions Monsieur Toussaint Louverture, que je connaissais pour avoir édité le magnifique roman graphique Moi, ce que j’aime, c’est les monstres d’Emil Ferris (Fauve d’or d’Angoulême 2019) et qui propose également des romans. J’apprécie, là aussi, le grand soin apporté à la couverture. Les goodies Je redécouvre la box et note déjà une différence: les goodies sont bien plus nombreux qu’il y a un an! Carte – 17:30 Ce joli oiseau, très coloré, est proposé par 17:30, une entreprise allemande qui vend des bijoux mais également des cartes postales diversifiées, avec un penchant pour le street art. Les boissons Thé en vrac « Enchanted love » – Moments Nederlands Il s’agit d’un thé vert au litchee. Le petit sachet est très féminin et le thé l’est tout autant. Il est parfait pour cette fin d’été et peut se boire aussi bien chaud que glacé. Préparation pour boisson aux framboises – Bragulat Bragulat est une marque espagnole qui propose des boissons à base de jus de fruits, sans sucres ajoutés. Ainsi, ce petit sachet permet de réaliser 1,5 litres de boisson à la framboise. Préparation pour chocolat chaud – Pip’s real hot chocolate La marque galloise Pip’s real hot chocolate, plusieurs fois primée, propose un format innovant, sous forme de galets à tremper dans du lait chaud. Les saveurs proposées sont très diversifiées: chocolat noir, menthe, cannelle… Deux sachets de thé camomille et vanille-fraise – Elixir En bonus, Exploratology nous propose deux assortiments de thé proposés par la marque Elixir. Si l’infusion à la camomille est assez classique, ce n’est pas le cas de celle à la vanille et à la fraise, beaucoup plus fantaisiste! Les gourmandises Pop-corns au citron – Retro corn Autre marque britannique, Retro corn propose des pop-corns originaux, à l’instar de celui-ci, au citron. C’est original, j’aime bien! Biscuits à la noix de coco – Tulipans (Bonheur de lecture) Enfin, les abonnés à la formule « Bonheur de lecture » reçoivent des biscuits à la noix de coco. Ils sont proposés par la marque autrichienne Tulipans et sont moins sucrés que les biscuits que l’on achète habituellement dans le commerce.