Oopsie s’adresse aux habitants de Paris, Lyon, Bordeaux ou Lille qui aiment sortir. Tous les mois, elle propose deux places pour un spectacle au choix, deux invitations pour une activité culturelle, deux verres dans un bar et des réductions. Deux formules existent: la « festive » qui inclue spectacles, expositions et verres et la « curieuse », dans laquelle il faudra choisir entre expo et verre. C’est la « festive » que je reçois.La Oopsie « festive » comprend trois offres, à choisir dans le catalogue:Deux billets pour une pièceDeux billets pour une expositionDeux verres ou snacksLa pièceEn décembre, j’ai opté pour le spectacle de stand-up « Marc Rougé a quitté le groupe » au théâtre du Marais. Avec humour, le trentenaire nous parle de sa reconversion professionnelle – il était DRH – mais aussi de ses ruptures amoureuses, de sa vie de jeune papa… J’ai passé un moment agréable.L’activité culturelleCe mois-ci, l’offre était large: spectacles musicaux, visite guidée, expositions… Mon choix s’est porté sur la découverte de la fondation Cherqui.Jean-Baptiste Audat, « Partage des eaux »Steven D. Gagnon, « 100 dollars »Steven D. Gagnon, « 100 dollars » (détail)L’entrée de cette fondation est un peu confidentielle: il s’agit d’une ancienne usine cachée à Aubervilliers, pas très loin de la Villette. Elle appartenait au pharmacien Jean Cherqui, par ailleurs amateur d’art optique et cinétique et dont plusieurs pièces de sa collection sont exposés dans ce vaste espace de près de 1000 m2. C’est le petit-fils de Jean Cherqui, Mathias Chetrit, qui gère la fondation, enrichie d’autres oeuvres, dont les siennes puisqu’il est lui-même artiste sous le nom de Falcone.Yacov AgamThomas CantoJ’ai beaucoup apprécié ce lieu inédit et la qualité des oeuvres présentées, parfois très ludiques, à l’instar de l’installation de Gaston Ulgade, qui met en valeur l’art textile de Bolivie et la culture du football latino-américaine, ou « Partage des eaux » de Jean-Baptiste Audat, qui met l’accent sur la pollution plastique. J’ai également été ravie de découvrir une oeuvre de Yacov Agam, que j’apprécie beaucoup.Gaston UlgadeFalconeL’exposition est tout à fait faisable avec des enfants, qui ont également la possibilité de participer à des ateliers créatifs dans l’une des splendides salles dédiées – celle avec le mur de peluches Pokemon a eu énormément de succès auprès des miens!