Oopsie s’adresse aux habitants de Paris, Lyon, Bordeaux ou Lille qui aiment sortir. Tous les mois, elle propose deux places pour un spectacle au choix, deux invitations pour une activité culturelle, deux verres dans un bar et des réductions. Deux formules existent: la « festive » qui inclue spectacles, expositions et verres et la « curieuse », dans laquelle il faudra choisir entre expo et verre. C’est la « festive » que je reçois. La Oopsie « festive » comprend trois offres, à choisir dans le catalogue: Deux billets pour une pièce Deux billets pour une exposition Deux verres ou snacks Le spectacle Ce mois-ci, nous avions le choix entre plusieurs spectacles de stand-up, offre majoritaire dans la box en raison des préférences des abonnés. Mais on trouve également d’autres spectacles, notamment musicaux, avec des concerts classiques (Idéal au Potager du roi, à Versailles) ou des chansons à textes humoristiques et engagées (Le temps des sardines par Klaire fait grrrr). Il y a souvent moins de spectacles en juillet, mais ce n’est pas non plus le désert culturel du mois d’août et j’ai eu du mal à choisir parce que beaucoup de spectacles m’intéressaient. J’ai finalement opté pour « Crue » de Cécile Marx, au théâtre BO Saint-Martin. Dans ce spectacle, la comédienne nous parle de sa vie de trentenaire: ses angoisses, ses lubbies… avec beaucoup d’auto-dérision et sans temps mort. Nous avons passé un moment sympathique. Je signale également l’existence d’un petit restaurant chinois qui ne paye vraiment pas de mine et qui jouxte le théâtre: « Auciel », au 19 boulevard Saint-Martin. On peut y déguster des fondues mais également des plats uniques, atypiques pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas grand chose en-dehors du riz cantonnais ou du porc au caramel… C’était délicieux et cela vaut vraiment le détour! L’activité culturelle Cinq activités étaient proposées sur Paris en juillet: les visites guidées « Liv’ Story » (que j’ai réservé le mois dernier), l’exposition « Cinéma en campagne » à la fondation Pathé, « The world of Banksy » que j’avais déjà faite (géniale), de l’escalade chez Vertical’Art et, enfin, le musée Maillol, dans lequel je n’étais jamais allée. Aristide Maillol était un artiste français du début du XX° siècle, connu pour ses peintures et, surtout, pour ses sculptures. Ses oeuvres sont visibles dans la collection permanente. Mais le billet donnait également accès à une exposition temporaire célébrant le parcours du photographe américain Steve Mc Curry, connu notamment pour son portrait « L’Afghane aux yeux verts ». Le musée présente 150 photos de l’artiste, prises sur 40 ans, à travers plusieurs pays du monde: Afghanistan surtout, mais également Inde, Brésil… On découvre, d’abord, des clichés en noir et blanc et très vite, les clichés en couleurs, Steve Mc Curry ayant un goût prononcé pour les contrastes. Il nous dévoile des images saisissantes, prises en tant que reporter sur des zones de conflits notamment: en Palestine, aux Philippines, au Koweit (il a pris beaucoup de clichés des catastrophes naturelles engendrées par l’incendie des puits de pétrole; un nombre effroyable d’animaux avaient alors péri), en Afghanistan bien sûr… Mais également beaucoup de portraits. Scène d’apocalypse, à la fin de la guerre du Koweit Des enfants jouant entre les munitions, en Palestine (le photographe leur a demandé de partir après avoir pris ce cliché) J’ai énormément apprécié l’oeuvre de Steve Mac Curry, que je connaissais mal et qui était bien mise en avant par la scénographie. En effet, les photos n’étaient pas regroupées par périodes de façon chronologique, ce qui permettait des rapprochements intéressants, comme ce portrait d’une femme en niqab noir qui contraste avec des clichés d’Holi, la fête des couleurs indiennes… Le public circulait entre les clichés et le noir des murs mettait bien en évidence leurs couleurs. Bars et restaurant Ce mois-ci, Oopsie nous proposait de découvrir Bulle, un restaurant – salon de thé situé rue des rosiers. La box proposait de prendre douze makis, ce que j’ai fait. Je les ai pris à emporter mais on pouvait également les consommer sur place. J’avais le choix entre plusieurs sortes: saumon, thon, avocat, fromage… Les makis étaient bons mais assez quelconques et j’ai trouvé dommage de ne proposer que cela, d’autant que Bulle semble davantage mettre l’accent sur ses Bubble tea: des thés glacés agrémentés de perles de tapioca. Du coup, j’en ai pris un et, sans doute inspirée par le nom de la rue, j’ai choisi le « rosier »: un thé blanc avec des perles de tapioca à la framboise et des boutons de rose. C’était bon et très rafraichissant.