Oopsie s’adresse aux parisiens curieux et qui aiment sortir. Tous les mois, elle propose deux places pour un spectacle au choix, deux invitations pour une activité culturelle, deux cocktails dans un bar et des réductions. De mon côté, je sortais beaucoup avant mais depuis mes deux grossesses, je pantoufle un peu! La Oopsie box saura-t-elle être un moteur adapté à mes besoins? Pour le savoir, je teste celle de mars. Elle comprend: deux places de spectacle, à choisir dans le catalogue du mois deux entrées pour le musée de la chasse et de la nature deux cocktails à base de rhum au bar de l’hôtel Monte-Cristo 30% de réduction sur les bijoux Collection Constance 30% de réduction sur les vêtements Cutees L’expo: Mircea Cantor – Musée de la Chasse et de la Nature Le musée de la chasse et de la nature est un petit musée méconnu situé dans le Marais. Il est installé dans deux hôtels particuliers du XVII° et XVIII° siècle, ce qui lui donne un cachet certain: quel plaisir de déambuler dans des pièces pluri-centenaires et de marcher sur un parquet qui craque! Ce musée s’adresse aux chasseurs comme aux non-chasseurs. Il rend compte du rapport de l’homme à l’animal à travers les âges par la biais d’œuvres d’art anciennes, modernes ou contemporaines. Le musée organise également de nombreux ateliers et visites guidées, pour adultes ou enfants, notamment des visites contées. Enfin, le musée de la chasse et de la nature valorise l’art contemporain. En 2014, il a, ainsi, abrité la performance d’Abraham Poincheval – dont l’œuvre a ensuite été exposée au palais de Tokyo – qui était resté enfermé treize jours dans un ours empaillé! En 2017, Sophie Calle et Serena Carone avaient été invitées à investir les salles – c’est à cette occasion, d’ailleurs, que j’avais découvert le musée. J’aime beaucoup les correspondances entre œuvres classiques et contemporaines et ai été ravie, lors de ma visite, de découvrir l’œuvre de Mircea Cantor. Je ne connaissais pas cet artiste roumain. Pour sa « carte blanche » au musée de la chasse et de la nature, il a proposé de faire le lien entre la mise en valeur des animaux sauvages dans la tradition roumaine et la modernité, comme en témoigne notamment les références à son film, « Aquila non Capit Muscas », qui montre un aigle chassant un drone. On ne le perçoit pas sur cette photographie, mais le sanglier de droite bouge! Ses œuvres sont exposées dans une salle à part mais également disséminées dans le musée, parfois avec beaucoup d’humour. Le théâtre L’offre d’Oopsie Lors de l’inscription, les abonnés sont invités à renseigner leurs préférences en matière de genres théâtraux, ceci afin de recevoir des propositions qui correspondent à leurs souhaits. La très grande majorité des clients préférant des one-man shows et des comédies de boulevard, l’offre est donc davantage tournée vers ces genres-là, ce qui est à la fois logique et respectueux des goûts des abonnés. De mon côté, je suis un peu en-dehors des clous: je suis plutôt amatrice de théâtre d’auteur et contemporain – j’étais abonnée au théâtre de la Colline avant d’avoir mes enfants. Heureusement, la box de mars propose trois pièces correspondant à mes goûts: « A Bergman affair » au théâtre Monfort, « Comment j’ai dressé un escargot sur tes seins » de Matéi Visniecou ou encore « Les mots pour le dire » au théâtre de l’Archipel. Je choisis cette dernière en fonction de mes goûts… et de mes disponibilités: mère de deux enfants en bas âge, avec un conjoint qui travaille tard et des réveils aux aurores en semaine, je n’ai pas les mêmes disponibilités que si j’étais célibataire ou mère de grands enfants… La pièce que j’ai sélectionnée: « Les mots pour le dire » « Les mots pour le dire » est l’adaptation, par Jade Lanza, du roman de Marie Cardinal. Il est joué au théâtre l’Archipel, à Strasbourg-Saint-Denis: un petit établissement qui est également un cinéma « art et essai ». Cette pièce – largement autobiographique – met en scène Marie, jeune trentenaire, qui a recours à la psychanalyse. Dans le cabinet de son thérapeute, elle raconte ses traumatismes, son enfance difficile, le lien trouble qu’elle entretient avec sa mère… jusqu’à la guérison. J’ai beaucoup aimé cette pièce et la mise en scène, rythmée, de Frédéric Souterelle, qui met en valeur le jeu des comédiennes. Un moment agréable. Le cocktail J’ai également reçu deux invitations à déguster un cocktail à base de rhum au « 1802 », le bar à rhum de l’hôtel Monte Cristo. Cet hôtel est situé dans le quartier Mouffetard, un peu à l’écart des rues animées. Le bar est très beau: les fauteuils sont en velours, de la faience orne les murs; c’est à la fois décontractée et chic. A côté de nous, un homme lisait; des trentenaires, en couple ou entre amis, dégustaient de jolis cocktails. Les serveurs étaient très avenants. Les cocktails, quant à eux, étaient vraiment délicieux et parfaitement équilibrés. Nous avons pris un « ambré sucré » et un « ambré bullé », tous deux avec du rhum ambré anejo; le premier contenait également du calvados, du bitter suze et de la cassonade; le second, du champagne, de la liqueur Saint-Germain et du sirop de jasmin – j’ai eu une légère préférence pour ce dernier. Le bar propose également de la petite restauration: des planches, des rillettes et… des babas au rhum, évidemment. C’est une adresse à retenir! Les réductions Dans la box, j’ai également trouvé des réductions: 30% pour les bijoux Collection Constance et 30% également sur les vêtements Cutees. Cutees commercialise des « titshirts »: des t-shirts – mais aussi des sweats – sur lesquels sont cousus des motifs au niveau des seins. La marque propose également des chaussettes et des bijoux. Surtout, elle est engagée en faveur de la lutte contre le cancer du sein. Collection Constance est une créatrice qui propose des bijoux, plutôt fins et à plaqués or, très à la mode; on retrouve par exemple le motif « feuille de laurier », très tendance.